Pouvez-vous nous raconter votre plus belle rencontre avec un jeune créateur ?
Serge Thoraval, c’est une belle histoire.
Un jour, je regarde le Marie-Claire – à cette époque-là, Internet n’existait pas. Pour trouver des adresses, c’était très difficile, sauf être en contact avec des attachés de presse. Mais même par ce moyen, je n’avais pas réussi.
Un jour, je vais dans un salon, je m’arrête au bar pour faire une pause. J’observe au comptoir un homme un peu inquiet, nerveux. Je quitte le bar et dix mètres plus loin je vois cette personne sur un stand. Intriguée par le personnage, je vais regarder ce qu’il fait et je trouve les fameux bracelets que je cherchais depuis 2 ans.
Le premier accueil n’a pas été génial, mais après, on a eu une collaboration extraordinaire, une complicité, une confiance, une fidélité et un grand respect de nos accords. Même sans lui, les accords sont respectés.
Serge nous a quitté trop jeune, juste avant de devenir un très grand, je suis sûre. Mais aujourd’hui l’aventure continue avec Rock, le digne fils de son père.