Avez-vous suivi une formation en joaillerie ou êtes-vous aussi autodidacte comme votre père?
En matière d’étude, j’ai fait un MBA dans le marketing de marque de luxe en plus d’une licence en langues étrangères appliquées. Je n’ai pas de formation en joaillerie parce que j’ai toujours traîné à l’atelier. Je ne suis pas bon bijoutier, mais j’ai l’essence même de la marque en moi. Cela m’aide à créer et j’amène une autre vision, mes propres influences, puisque je ne suis pas mon père.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Parfois, on tombe sur un texte qu’on a envie de graver parce qu’il fait sens en ce moment.
Sur la dernière collection, on avait fait beaucoup de bijoux assez graphiques comme des bagues carrées.
Pendant un moment, j’ai eu envie de prendre la direction diamétralement opposée à celle de mon père. Puis, je me suis rendu compte que ça me manquait de sortir de nouvelles pièces qui soient très martelées, très tordues…