Comment avez-vous eu l’idée de créer des mobiles et des bijoux à partir de plastique trouvé sur la plage ?
Avant Joséfine K, je fabriquais des bijoux avec du verre dépoli que je ramassais sur la plage.
J’ai commencé à voir ces tous petits fragments de plastiques qui étaient sur les laisses de mer. Pour une exposition, j’ai fait un énorme plastron constitué uniquement de petits morceaux de plastiques. En le faisant, j’ai compris que cette matière était extrêmement légère et qu’un monde de possibilités s’ouvrait devant moi.
Pouvez-vous nous résumer votre marque engagée en quelques mots ?
Cet engagement n’est pas primaire, il ne précède pas la marque. Mon travail artistique est de faire avec ce qui est, mais aussi de voir la beauté dans nos déchets. C’est une évidence que la matière première de demain, c’est le déchet d’aujourd’hui. Je fais tout mon travail d’artiste avec ma part d’enfant, je ne me soucie pas de la valeur matérielle d’une chose, je cherche uniquement l’émotion.